On a toujours à gagner en réalisant un projet de rénovation énergétique. En plus d’améliorer la performance de celle-ci, l’investissement initial se verra réduit conséquemment grâce à l’aide financière pour les travaux. On peut prétendre à des apports sous forme de subvention, de taxe réduite ou de crédit comme le prêt écologique à taux zéro.
Aides nationales et locales
Les logements bâtis plus de 15 ans ont droit à une aide financière pour les travaux énergétiques réalisés dans le cadre du programme « habiter mieux » de l’Anah ou Agence nationale de l’habitat. Dédiée aux propriétaires, copropriétaires ou bailleurs, cette aide peut aller jusqu’au 50 % du montant total du projet. Versée par virement après réalisation finale des travaux, elle est cumulable à d’autres subventions, éco-chèques ou chèques énergie offerte par certaines collectivités territoriales. Outre ces aides locales accordées uniquement en faisant appel aux services d’un professionnel, il y a aussi l’éco-prêt à taux d’intérêt nul. En tout cas, le taux préférentiel fait bénéficier d’un éco-prêt bancaire, de crédit à la consommation privilégié, de prêt pour l’amélioration de l’habitat ou de prêt d’accession sociale.
Mesure fiscale
Si les solutions de prêt suivent les mêmes modalités que les solutions habituelles, le crédit d’impôt pour la transition énergétique ou CITE en revanche, est un remboursement de certain pourcentage du budget déjà alloué aux travaux liés à l’économie d’énergie d’une habitation. Prévu comme une prime, il concerne l’installation des équipements utilisant l’énergie renouvelable, mais il se rapporte aussi sur la rénovation du chauffage ou de l’isolation. Son montant pourrait s’élever jusqu’à 50 % du montant des matériaux selon les décisions du gouvernement et les travaux éligibles sont donc réalisés par un professionnel labélisé RGE ou Reconnu Garant de l’Environnement. Avec la TVA réduite à 5,5 % sur les travaux et les équipements, on peut avoir un coût des travaux avantageux.
Autres aides peu connues
D’autres aides peuvent être cumulées à ces financements et dispositifs fiscaux que grand nombre de personnes ignorent. Il s’agit généralement de l’aide versée par sa caisse de retraite, celle par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ou Ademe, d’une exonération de la taxe foncière et éventuellement de l’aide perçue du locataire du logement. Comparées au CITE qui est ouvert même aux ménages non imposables, elles sont destinées aux propriétaires ou copropriétaires. Bien que les ménages aux revenus modestes soient majoritairement privilégiés par ces systèmes d’aide dédiés à alléger au maximum le coût des travaux, ils ont tous leurs propres démarches. Celles-ci débutent ainsi par l’identification des travaux avant de demander un devis auprès des professionnels. Ce document complète le dossier avec le formulaire de demande d’aide à remettre aux organismes rattachés.